Toctoucau

 

L'origine du nom  " Toctoucau "   nous fut expliquée par des anciens de notre quartier. 

"Au 19 ième siècle, et même avant, le grand ouest Pessacais était couvert de marais et de lagunes, notamment à Toctoucau. Les bouviers, qui assuraient le ravitaillement en bois, résine et vin sur leurs attelages entre Bordeaux et La Teste, craignaient ces passages dangereux, même le jour. Il fallait savoir bien maîtriser les attelages de bœufs ou de mules et obliger les bêtes à l'effort, au bon moment, avec l'aiguillon, puis les laisser récupérer :" Toque tout

caou ! ", lançaient les bouviers en gascon. Autrement dit : " Touche quand il faut ! ". Au fil des siècles, par contraction sémantique, c'est devenu " Toctoucau ".

Vous pouvez également consulter un débat sur l'étymologie de Toctoucau sur le site   Gasconha.com  : Toctoucau / Tòc-tocau ? Tòca-tocau ? / Toc-toucaou ? Toque-

 

Le Sanglier  : de tous temps nombreux sur la commune, ils symbolisent la force et la ténacité 


La Ruche  : encore appelée "bournac" en patois : de nombreux apiculteurs apportaient leur miel (lou méou) au marché "Porte neuve" de Bordeaux (aujourd'hui les Capucins). Le miel symbolise la douceur et la sérénité 

Le chariot  : Toque toucau ou "toque tout chaou" : conduis tout doucement, touche ton attelage (qui était alors composé de bœufs) très légèrement avec l'aiguillon...

Les pins  : c'est évident... Quant aux   Raisins , l'énigme reste entière

Cette description est issue de l'ouvrage de Patrick DULUC "Cestas et ses quartiers à travers les cartes postales"

 

En 1650 , la paroisse de Pessac comptait 30 paires de boeufs aratoires, 300 têtes de brebis ou chèvres pour le laitage et le caillé et 12 têtes de cheveaux ou juments. La volaille n'était pas absente. 

En 1813 , à France, une terre est dénommée "pièce des abeilles".

En 1860 , des habitants du hameau de toctoucau font bâtir une chapelle et un presbytère. Depuis, l'église de Toctoucau rassemble des croyants de Pessac et Cestas. Ces deux villes se sont longtemps disputés la gestion du quartier de Toctoucau. 

En 1863 , un peintre de Pessac entretient un rucher d'une quainzaine d'essaims. Il reçoit de la Société d'Agriculture de la Gironde une médaille d'argent.

En 1865 , les habitants du hameau demandent la création d'une commune indépendante. Mais cette demande n'aboutira jamais.

En 1892 , 40 ruches sont dénombrées et quatre à cionq apiculteurs de 1955 à 1958.

 

Extrait de l'ouvrage "Guide classique du voyageur en France" par Jean-Marie-Vincent Audin (1841)

ET EXRAIT DU SITE DU SINDICAT DE QUARTIER DE TOCTOUCAU.

 

 

RETOUR